Face au mouvement

Le premier déclencheur de la charge du taureau est sans doute le mouvement. Lorsque le matador fait descendre un pli le long de sa cape, cela énerve le taureau.
Lors d’une corrida le vent gêne le torero. C’est pour cela qu’il mouille et qu’il roule la muleta dans le sable, afin de limiter les mouvements que le vent entraine. Cela évite que la muleta se colle sur le torero. Ces mouvements involontaires excitent le taureau de telle façon à ce que l’humain ne puisse pas le contrôler.

Lorsque l’animal est énervé, sa vision binoculaire diminue. Le taureau étant énervé, il verra beaucoup moins net qu’en temps normal. Plus l’animal est énervé, plus sa zone d’ombre s’agrandit, il existe donc chez le taureau, une zone où il ne voit pas.
La vision monoculaire ; vision perçue par un œil, correspond à la vision où le taureau voit le plus nettement possible.  Cette vision est plus étendue sur le plan horizontal que vertical. Ce champ visuel correspond, en moyenne à 205° pour la valeur maximale en moyenne, 100° au côté nasal avant et 105° en arrière du côté temporal de la tête.
La vision binoculaire ; vision où les deux yeux sont utilisés en même temps, atteint seulement 78° dans le plan horizontal et 103° maximum dans le plan vertical, en arrière il est complètement inexistant.  Cette vision est donc limitée, ce qui a pour conséquence de réduire la notion de distance pour l’animal.